Zone Danse, c’est une ode à la danse dans l’espace public imaginée à Transfert par le Théâtre Francine Vasse – Les Laboratoires Vivants et Pick Up Production.
Pour la première fois, Zone Danse rejoint la programmation de Hip Opsession, avec l’ambition de transformer la cour et les remparts du Château des ducs de Bretagne en un véritable terrain de jeu chorégraphique. Cet espace extérieur devient un laboratoire vivant, propice à l’exploration, à la déambulation et à la rencontre entre le public et la création artistique.
Dans l’élan de Hip Opsession de retisser du lien avec l’espace public, Zone Danse réunit compagnies, chorégraphes, interprètes et amateur·rices autour d’un même désir : consacrer une journée et un lieu à la création chorégraphique in situ.
Loin des plateaux, des salles de répétitions ou des espaces de résidences, les artistes s’emparent de l’espace, s’en imprègnent, s’adaptent à ses formes et à ses usages, pour réinventer leurs œuvres au contact du lieu.
Une invitation à (re)découvrir le Château des ducs de Bretagne à travers des performances interactives, inspirantes et inédites.
PROGRAMME DE LA JOURNÉE
Ouverture de Zone Danse à 15h
Découvrez 8 spectacles de danse :
15h15 – SOLO HUASKAR
15h45 – ESSENCE :
Suite à son solo Urja, Sandra Sadhardheen poursuit son exploration des liens entre passé et présent. « Essence” rend hommage à nos ancêtres, à ces temps archaïques emprunts de profondeur et de spiritualité. Accompagnée de Tsaom Damesi, Sandra Sadhardeen propose une danse-rituel, entre visible et invisible, entre enracinement et élévation. Deux corps traversés par une mémoire vivante, un souffle commun entre héritage et renaissance.
16h00 – QUATRE TROIS :
Andrege Bidiamambu et Seren Kano, de la compagnie AS, interrogent le « Locking » au-delà de ses cadres habituels de battle et de performance. Ils en explorent l’essence, entre groove et technique, entre rythme et dialogue. La danse devient langage, un mode d’échange où chaque mouvement est une phrase, chaque rupture, une ponctuation. Le spectateur assiste à une conversation, où le corps se fait verbe et la cadence, syntaxe.
16h15 – RÉSONANCES :
Inspiré par la force tranquille et le mouvement imprévisible de la mer, « Résonnances » cherche à faire ressentir l’apaisement, la puissance et l’immensité qui nous traversent face à l’océan.
La danse en incarne les états : elle évolue entre fluidité et éclats, entre sérénité et tempête, à l’image du va-et-vient des vagues. Porté par une musique enveloppante, le corps du danseur devient le reflet de cette mer intérieure, vaste, mouvante, toujours en éveil.
16h30 – VICTORIA COTÉ
17h00 – BRUT(ES) :
La Cie Chute Libre explore le K.R.U.M.P., (Kingdom Radically Uplifted Mighty Praise), danse viscérale et engagée qui exige autant qu’elle libère. Cette discipline, entre tension et relâchement, impose une présence totale : rythmes brisés, postures sculpturales, jeu théâtral, énergie brute. Dans “Brut(es)”, cinq interprètes incarnent un « monstre » polymorphe : marginal, sacré, oppressé — reflet de nos tensions sociales. Entre rage et grâce, ils dansent la lutte, la transformation, l’élan vital. Une traversée où le corps parle de survie et de renaissance.
17h45 – ZIG ZAG :
C’est une histoire de solitude, de chute, de lien. Ce duo, à la fois tendre et rugueux, questionne les héritages familiaux et les silences qui les traversent. À travers des gestes sensibles, les danseurs cherchent l’autre, l’absent, et recomposent les morceaux d’une mémoire intime. Une chorégraphie poignante, portée par une alternance d’interprètes : Abdennour Belalit, Ludovic Lacroix et Alexandre Sanavixay.
18h15 – RED KING :
Dans un décor de Bolivie en pleine tourmente politique, Huaskar (The Rookies) tisse le récit d’un amour interdit. Une policière blanche et un mineur indigène, issus de mondes irréconciliables, s’aiment dans un contexte où la violence imprègne chaque geste, chaque regard. Au cœur de cette tragédie, un masque folklorique à double visage : à la fois dieu protecteur des mineurs et incarnation du mal. Dans ce ballet d’ombres et de lumière, amour et brutalité se confondent sous la figure du Red King, personnage central d’un drame où les sentiments portent la même couleur.




